DISPOSITIF DE SOUTIEN – PRINTEMPS / ÉTÉ 2021
Les temps incertains que nous traversons fragilisent l'écosystème de l'art, et plus particulièrement les artistes. Dans ce contexte, la Friche la Belle de Mai, Fræme et Triangle–Astérides ont décidé de mettre gracieusement à disposition d'artistes vivant et travaillant sur le territoire Marseille Provence des espaces de travail du 12 avril au 12 juillet 2021.
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TIMOTHÉE MONIER
"Mon travail s'articule entre peinture, dessin, collage et sculpture. je draine, cherche, et assemble, des objets en métal, plastique, béton, tout ce que je peux trouver à portée de main, dans la rue, sur un chantier pour faire entrer en dialogue toutes ces formes « non nobles », et en extraire l'essence la plus poétique. Dans mes œuvres chaque histoire est unique. combine toutes les dimensions envisageables créées par ces outils. Une fois ce principe de construction établi et savamment maitrisé, je navigue avec l'équilibre de ces structures et n'hèsite pas à expérimenter de joyeuses rencontres entre dessins et volumes. D'une certaine manière, je synthétise un ensemble d'éléments qui nous est familier pour les mettre en lumière sous un nouvel angle et par la même, ouvrir des perspectives de lectures originales, singulières et sincères."
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RYDER MOREY-WEALE
À travers des installations sculpturales et sonores, Ryder Morey-Weale développe des éco-fictions basées sur des mutations observées au sein d’écosystèmes urbains. En rassemblant des plantes invasives, des enregistrements de chants d’oiseaux où des matériaux de construction issus de friches, son travail compose des environnements prospectifs dans lesquels des cohabitations et des alliances inattendues proposent de nouvelles manières d’appréhender et d’investir le monde.
Né en 1994 à Eindhoven (NL), Ryder Morey-Weale vit et travaille à Marseille. Il étudie à l’Institut Supérieur Des Arts de Toulouse, où il obtient son DNSEP en 2019. Il prend part au programme de recherche Création et Mondialisation de l’École offshore à Shanghai, Chine, où il participe à plusieurs projets d’expositions. En 2020, il réalise une résidence à la Maison Salvan, Labège et présente son travail en mars 2021 à Bungalow, Berlin, à l’occasion d’une exposition personnelle.
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SANDAR TUN TUN
Sandar Tun Tun travaille avec des médias visuels et sonores. Négociant une expérience esthétique et sociale qui privilégie souvent le regard, sa pratique est une exploration de l’écoute qu’elle déploie dans des projets de recherche collaboratifs et par le biais des entités musicales Nay Thit (DJ, producteurx) et SD S (noise, musique expérimentale). Ses installations, performances, compositions et écritures collectives examinent les relations de pouvoir, l’espace d’apparence et les conditions contemporaines de coexistence. Elle est également une moitié de BARE-TT, un duo formé en 2016 qui étudie les possibilités de narration sonore à la croisée de la science-fiction et des relations symbiotiques du vivant.