ARTISTES EN RÉSIDENCE EN 2013

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DE JANVIER À AVRIL 2013

OLIVER BRAID (UK)
Né en 1984, vit et travaille à Glasgow

"Dans mon travail récent, j'essaie de me positionner comme un artiste qui utilise diverses tactiques pour questionner la problématique du bonheur. J'utilise pour ces sondages l'affect, l'allégresse et la camaraderie – J'accentue alors ces thèmes pour mieux évaluer leur contribution à la production et leur potentiel à devenir source d'inspiration créatrice, tout en explorant leur crédibilité critique.
Au début, je divisais ma pratique en deux voies divergentes : « les objets » - des pièces statiques essayant d'articuler des situations sociales au travers de la représentation - et « les projets » - une approche plus candide, par des collaborations ou des commissariats d'entreprise.
Actuellement, je me penche sur de nouvelles routines pour réconcilier ces deux procédures. "


Oliver Braid, Predictions, Cardboard, paper, paint, pencil crayon, embroidered foam, felt and foam core. 2010.

Vous pouvez également accéder au blog d'Oliver Braid en cliquant ici

JEAN-ALAIN CORRE (FR)
Né en 1981, vit et travaille à Lyon

"Johnny est un intitulé pour un ensemble de travaux que j’aime voir comme une sorte de feuilleton. Johnny n’est pas un double. Il n’est pas un avatar non plus. C’est un personnage sans scénario. Ses érrances me permettent de créer, de collectionner, d’affecter des formes issues de notre cadre quotidien pré-industriel."


Jean Alain Corre, Géométries vides (liste 10 et 11), 2012; 0,40 x 0,30 m; Collages encadrés

HYE-SOON SEO (KR)
Née en 1980, vit et travaille à Tarbes

"Je réalise des pièces sonores qui jouent avec nos sens (l’ouïe et la vision) où les bruits, le silence et la voix dans des contextes acoustiques différents. Elles s’appuient sur des perceptions auditives,
aspects éphémères, contemplations, réflexions et souvenirs à travers des formes, des objets ou
des phénomènes. Tout cela ramène l’expérience sonique à un espace d’imagination."


Hye-Soon Seo, 10’17”, 2010, 127cm x 80cm x 80cm, porcelaine, bois, rhodoïd

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DE MAI À JUILLET 2013

DOSSIER DE PRÉSENTATION DE LEUR TRAVAIL À TÉLÉCHARGER ICI

RACHAL BRADLEY (GB)
Née en 1979, vit et travaille à Glasgow

Rachal Bradley est née à Blackpool (GB). Elle travaille essentiellement avec la photographie, la vidéo et l’écriture. Sa manière de produire des images et du texte comporte une dimension analytique. Récemment, son travail a été montré au sein des expositions « Interiority Complex », Cubitt, Londres (GB), 2012 ; « Strohwitwe », 24 rue St Vincent’s Crescent, Glasgow (GB), 2012 ; « This is dawn », Galerie Gregor Staiger, Zurich (CH), 2012 ; « LABOUR », Kunsthall, Oslo (NO), 2012.
Rachal Bradley a étudié les beaux-arts au Goldsmith College à Londres, au California Institute of the Arts à Los Angeles, à la Glasgow School of Art, ainsi que le droit à l’université de Bristol. Elle a co-fondé et dirige OHIO avec Matthew Richardson, une galerie alternative basée à Glasgow.


Rachal Bradley, Out of Season 6, 2012, impression chromogénique digitale sur dibond, 150 x 106.9 cm

CYRIL VERDE (FR)
Né en 1986, vit et travaille à Issy les Moulineaux

Le travail de Cyril Verde est construit autour de méthodes et de routines organisant son temps, son énergie. Les formes qu’il produit découlent de choix précis aussi bien à échelle macrocuratoriale (emploi du temps, liens avec d’éventuels collaborateurs...) que dans la microgestion de ses activités (protocoles, choix des outils de travail...). Il s’interesse particulièrement à la scénarisation du travail à travers des formes éditoriales telles que le brevet, l’exercice de livre scolaire, la notice d’utilisation etc. Depuis 2012, il consacre une partie de son activité à l’écriture d’instructions dont l’activation engendre des sculptures, des situations, des expositions; incarnations fugitives d’une forme éditoriale homogène tendant à la convergence du projet, du protocole et de l’archive. Conçus pour être lus, compris et interprétés, ces “modes d’emploi”, par leur accumulation forment un cadre de travail et un catalogue raisonné en devenir.

Récemment, son travail a été montré dans les expositions «Sir Thomas Trope» , La Villa du Parc, Annemasse (FR), 2012 ; «Never Ending Object VI», Biennale de Belleville, Paris (FR), 2012 ; «Overlapping Biennial», 5th Biennial of Young Artists, Bucarest (RO), 2012 ; «Poppositions off fair», Bruxelles Congrès, Bruxelles (BE), 2012 ; «57ème Salon de Montrouge», Le Beffroi, Montrouge (FR), 2012 ; «FlashFlood», little berlin, Philadelphie (US), 2012 ; «Décollages - Volet 1 : Collage», Florence Loewy, Paris (FR), 2012.


Cyril Verde et Aurélien Mole, Objets incomplets/Diagnosis, sucre, café, argent, galalithe, vitrine en bois et verre, 2013

LIAM WITTER (GB)
Né en 1988, vit et travaille à Newcastle

La pratique de Liam Witter se manifeste par des interventions publiques. Elles consistent en des actions subversives qui se déroulent dans un environnement urbain. Son but est d’explorer comment le développement urbain, la régénération ou encore l’art public peuvent être retranscrits dans le réel. Pour Liam, les arts visuels constituent une communication non-verbale, permettant au « regardeur » de faire l’expérience du point de conjonction entre «l’Erfahrung» (l’Expérience documentée par les faits) et «l’Erlebnis» (l’Expérience vécue). Il cherche à produire un dialogue entre ces deux types d’expériences et réalise ainsi des œuvres qui représentent l’histoire avec une forme de fluidité, en ayant recours à l’étude de la proxémie, c’est-à-dire les interactions spatiales inter-personnelles variant en fonction de la culture.
Il s’intéresse particulièrement aux transformations spatiales au travers d’évènements à la fois mis en scène et spontanés, préférant fonder son travail autour d’un évènement particulier qui empiète lui-même sur un environnement urbain, et documenter les façons dont ces transformations se manifestent au travers des interactions humaines. L’interprétation des évènements se matérialise en un monument dédié à l’expérience vécue.

Liam Witter a montré son travail au sein des expositions «White Wilderness», The Newbridge Project, Newcastle Upon-Tyne (GB), 2011 ; «Newcastle Fine Arts (Graduate) Show», Newcastle University, Newcastle Upon-Tyne (GB), 2011 ; «Newcastle Fine Arts (Graduate) Show», Shoreditch Town Hall, Londres (GB), 2011 ; «Winter-term show», VŠVU, Bratislava (SK), 2010 ; «Eggs Dreaming of Utah», Star & Shadow, Newcastle Upon-Tyne (GB), 2008.


Liam Witter, Snow Day Actions, janvier 2011

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LES RÉSIDENTS SEPTEMBRE À DÉCEMBRE 2013

MATHIS COLLINS (FR)
Né en 1986 à Paris où il vit et travaille.
http://www.mathiscollins.com/

L'art de Mathis Collins est un théâtre saisonnier en tournée dans les traditions artistiques rurales et urbaines de méditerranée. Il a comme comme acteurs l'influence de ces arts sur le quotidien des Hommes et comme décor le silence et les pleurs qui accompagnent les tragédies du quotidien.
L'été dans les forets de Chênes-liège où est célébré la mue des arbres et l'hiver dans les bars des villes où les ablutions se font aux robinets des tonneaux ; Mathis Collins est une estrade publique anthropomorphe, ivre et silencieuse, sur laquelle chacun peut représenter sa tragi-comédie, dessiner ses caricatures et écrire ses pamphlets.
Interrogeant l'influence de l'art sur l'agriculture, l'artisanat, la religion et le tourisme ; Forets, bars, bibliothèques et fontaines publiques sont les lieux privilégiés de l'artistes pour dévoiler des pratiques artistiques inconnues tout en récoltant des écorces, en s'enivrant et en lavant son linge sale.

Récemment son travail a été exposé à la Chalet Society dans L'atelier des testeurs (2013), au centre d'art Edouard Manet de Gennevilliers dans Les référents (2013), au centre d'art 1M3 à Lausanne dans l'exposition personnelle BARK (2012) et au Palais de Tokyo en collaboration avec Cyril Verde dans DYNASTY (2010).


La fête de la récolte du liège de Maureillas (66) célébrée par des jeunes du village, 2013. Photographie lambda Dimensions variables Courtesy de l'artiste.


Vue d'atelier Triangle France, novembre 2013 © Photo Chloé Curci

ALEXANDER MILLAR (GB)
Né en 1990, vit et travaille à Glasgow. (Lauréat de notre partenariat avec Glasgow Sculpture Studios)
http://www.alexmillarartist.com/

Mon travail est une pratique basée sur l'installation qui utilise une variété d'éléments différents, comme la vidéo, la photographie et la sculpture. Je m'intéresse à l'expression quotidienne de la monumentalité et de la beauté, et en extirpant les objets de leur contexte habituel, je cherche à exposer quelques-unes des angoisses et des désirs qu'ils sous entendent. C'est avec un sens de l'humour et du pathos que le travail est le plus interrogatoire, tandis que les idées autour du théâtre de l'absurde et des tableaux vivants sont des préoccupations constantes.
Régulièrement mon objectif est de ré- animer une image par des moyens sculpturaux, en contestant ses capacités représentatives. Ce qui résulte souvent a une sorte d'arrangement musical fait d'un ensemble de formes naturelles et désignées.

Alex Millar est un artiste écossais qui vit et travaille à Glasgow. Il est diplômé de la Glasgow School of Art en 2012 et dispose actuellement d'un studio à l'extrémité ouest de la ville. Parmi ses récentes expositions The Travelling Gallery - Turquoise Heid et RSA New Contemporaries 2013.


Alexander Millar, Wave 2013, Installation view - metal, wood, leather, lights, aubergines, mirror, looped video, print (2)


Vue d'atelier Triangle France, novembre 2013 © Photo Chloé Curci

CATARINA OLIVEIRA (PT)
Née en 1984, vit et travaille à Lisbonne
Mon travail expérimente la narration et les histoires racontées à travers des films, des spectacles et des textes. Je suis fascinée par la façon dont les histoires et les images ont le pouvoir de nous exposer à une poésie tout en nous confrontant simultanément à des moments de vie, des représentations d'une réalité sociale ou individuelle. Mes œuvres rassemblent différentes impressions, des souvenirs, des allégories et des pensées, dans des montages de défaillances, répétitions et variations de motifs donnent lieu à des récits cycliques à plusieurs voix.

Je m'intéresse particulièrement à la façon dont la société occidentale contemporaine se comprend et se réfère au temps et à la mémoire. J'ai étudié à travers mon travail comment certaines autorités et entités s'efforcent de perpétuer certains mythes et comment les récits historiques et culturels sont générés. Différentes autorités ont trouvé dans les formes progressives et dialectique de la narration une manière de faire valoir leurs desseins et d'assurer leur hégémonie. Afin d'assurer que ces formes deviennent des conducteurs de leur autorité, il est nécessaire que les catégories et les entités qu'elles englobent soient perçues comme étant des vérités unifiées et stables. Ma pratique est peuplée de personnages, de lieux, d'objets et de souvenirs qui ne sont pas stables ni d'entités pleinement cristallisées, mais plutôt fragmentés ou en mouvement Les récits dans mes œuvres se comportent rarement de façon linéaire. Ainsi ils peuvent attirer l'attention sur les modèles d'organisation et de composition que les histoires et l'Histoire, dont nous avons hérité, pourraient englober.

Catarina de Oliveira a obtenu une maîtrise en arts plastiques du Piet Zwart Institute (Rotterdam, NL) en 2012; récemment son travail a été montré à Parkour (Lisbonne, PT), Serralves Museum (Porto, PT), The Watermill Center (NY, US), Bonheur Theater (Rotterdam, NL), and at HEAD (Genève, CH), elle a reçu en 2013 une bourse soutien de la Fondation Calouste Gulbenkian pour la durée de sa résidence.


Le Couple Silencieux (2014) HD, couleur, son. Co production Fondation Calouste Gulbenkian


Vue d'atelier Triangle France, novembre 2013 © Photo Chloé Curci