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JE, ME
Madison Bycroft
Exposition personnelle hors-les-murs

26 août – 10 septembre 2017
Vernissage le 26 août à 17h

ADÉLAÏDE
17 rue du Chevalier Rôze
13002 Marseille


Composed bodies #2, 2017. 29,8 x 40,5 cm.

« Je me », soit une formule où deux mots sont mis côte à côte et/ou l’un derrière l’autre comme deux corps. Le verbe réfléchi y recherche sa place. Allant et venant, pour des actions simultanées comme séquentielles. Des corps qui se déplacent, en boucle, se mêlant dans un espace autre, avant de revenir.

Le corps est reçu tel qu’il n’est plus lui-même.

Adelaide présente à l’occasion d’une première exposition personnelle en France, les travaux récents de Madison Bycroft, comprenant dessins, sculptures, et vidéo. Ses recherches la mènent à penser à un espace tiers, entre démultiplication et effacement d’un corps. Un corps touché et touchant, demeurant sans repos au-delà de ses limites. Par leur dépassement, quels dangers s’ensuivent? L’artiste s’intéresse ici aux formes radicales

Dans l’ensemble de son travail elle cherche à penser un espace entre démultiplication et effacement d’un corps. Un corps touché et touchant, demeurant sans repos au-delà de ses limites. Que peut-il lui arriver de l’empathie, de l’acceptation des différences, et du développement à venir d’un sujet autorisé ou invité à être altéré.

Madison Bycroft explore actuellement des méthodologies alternatives de traduction passant par l’empathie, l’animisme ou la linguistique, la traduction considérée comme harmonisation, invocation ou simple attitude.

Il s’agit là tout particulièrement d’un espace délicat entre fermeture (réduction) et ouverture (possibilité). Quelles possibilités le langage mystique du non-dit et du paradoxe permet-il? Comment peut on activer par le langage et l'action ce que l'on appelle la "voix moyenne" (une forme verbale à la fois active et passive), de façon à rendre le sujet "queer", pluriel, et de renégocier le sens des relations ?

Madison Bycroft performe différents corps, provoquant l’idée d’un unique sujet auteur de ses propres actions, se situant elle-même comme sensible à cette pluralité.

Madison Bycroft (1987) est née à Adelaide en Australie, et travaille entre sa ville natale et Rotterdam, aux Pays-Bas. Elle est diplomée du Piet Zwart Institute of Fine Arts de Rotterdam, pour lequel elle a bénéficié de la bourse Anne & Gordon Samstag. Depuis 2016, elle co-dirige GHOST, avec Natalia Sorzano et Kari Robertson, une plateforme pour la collaboration et la facilitation.
Les dernières expositions australiennes de Bycroft incluent : CatDog - Greenaway Gallery, Primavera: Young Australian Artists au MCA de Sydney, Synonyms for Savages, The Australian Experimental Art Foundation et It Division - Contemporary Art Centre of South Australia. Ses expositions internationales incluent : Creatures of the Mud - Westfälischer Kunstverein à Münster, Translating Medea, Yellow Brick, Athènes, The Blue Grey Wall - Physics room, Christchurch, et une exposition à Microscope Gallery dans le cadre de sa résidence à l'ISCP de Brooklyn, New York.

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Je, Me, vue d'exposition, Adelaïde, août 2017 
Crédit photo Madison Bycroft


Madison Bycroft, Composed Bodies #9, 75 x 110 cm, 2017 
Crédit photo Madison Bycroft


Madison Bycroft, Oublire, 2017 
Crédit photo Madison Bycroft


Je, Me, vue d'exposition, Adelaïde, août 2017 
Crédit photo Madison Bycroft


Je, Me, vue d'exposition, Adelaïde, août 2017 
Crédit photo Madison Bycroft


Je, Me, vue d'exposition, Adelaïde, août 2017 
Crédit photo Madison Bycroft